L’ancien milieu de terrain a joué quatre saisons à Saint-Pryvé, où on lui a confié seul les rênes de l’équipe en CFA 2 lors de la saison 2008-2009. Un sacré accélérateur de carrière, juge-t-il maintenant
Il a presque tout fait lors de son bail à Saint -Pryvé (2005-2009). Milieu de terrain relayeur apprécié pour sa clairvoyance et sa patte gauche, Vincent Bordot (45 ans) y a aussi été l’adjoint de Fabien Croze (2007-2008) et entraîneur joueur en CFA2 pour sa dernière année. Une grosse décennie plus tard, après une expérience de recruteur pour l’En Avant Guingamp et des passages sur les bancs du Racing Club de France et de l’Entente Sannois SaintGratien, deux clubs qui comptent en Île de France, il dirige un autre monument du foot parisien, le Red Star. La 10e journée de National 1 le ramène dans le Loiret, ce mardi soir (20 heures), pour y défier Orléans… dont il connaît plus la gare que le stade.
« J’habitais déjà Paris à l’époque et je faisais les allers-retours en train tous les jours. C’était un peu usant, mais ce fonctionnement-là était nécessaire pour concilier famille et foot « , raconte-t-il. Ça n’a pas altéré l’excellent souvenir qu’il garde de ses années pryvataines. « Je dois beaucoup à Saint-Pryvé. C’est le club qui m’a mis sur un banc, alors que je n’y pensais pas vraiment. Je n’avais même pas encore le diplôme, mais le président et les dirigeants ont cru en moi. C’était hyper-flatteur. Surtout, ça m’a fait gagner beaucoup de temps dans ma carrière d’entraîneur « , précise le titulaire du Brevet d’Entraîneur Professionnel de Football (requis pour coacher en L1 et L2) depuis l’an dernier.
« On sentait qu’il avait du poids sur l’équipe »
Laurent Piquemal, l’ancien boss pryvatain, qui lui a confié les rênes de son équipe première en 2008, n’avait « aucun doute sur ses capacités ». « On l’appréciait en tant que joueur, pour son investissement et sa manière de communiquer avec ses partenaires. On sentait qu’il avait du poids sur l’équipe. Dans ce que j’avais vu de lui, il était fait pour cette fonction d’entraîneur. En toute franchise, je ne suis pas surpris par sa réussite. »
Reprise de la REP.